vendredi 27 mars 2009

L'aumonerie de l'Institut Catholique de Paris: quelques informations

En réponse à la demande, voici quelques indications sur notre Aumonerie.

Cette aumonerie est ouverte aux étudiants des facultés et organismes de l'Institut Catholique de Paris. C'est un lieu d'échange et de découverte de la foi.







Située au cœur de l'Espace Vie Etudiante dans la Cour d'Honneur du 21 rue d'Assas, elle vous invite à vivre l'année universitaire avec d'autres étudiants soucieux d'approfondir leur foi et de mieux connaître le Christ.

L'aumônerie de l'Institut Catholique de Paris est affiliée à la Mission Etudiante et au réseau Chrétiens en Grande Ecole. A ce titre, elle participe aux grands évènements catholiques étudiants de Paris : messe des étudiants en novembre, pèlerinage de Chartres en avril, confirmation des étudiants à Saint Germain des Prés en juin….



Elle propose un accueil tous les jours à l'heure du déjeuner, l’animation des messes du mardi à Saint Joseph des Carmes et de multiples activités proposées par les étudiants (adoration du Saint Sacrement, groupe de prière à la manière de Taizé, ciné-débat, soutien scolaire, pèlerinage sur la route de Saint Jacques de Compostelle, etc…).

Vous trouverez toutes les actualités de la vie de l’aumônerie sur le blog de l'Aumônerie. (http://aumonerie-icp.blogspace.fr/)

Allez le visiter afin de vous faire une idée....

jeudi 26 mars 2009

Les valeurs...

Le site sur la transmission des valeurs (adresse: http://ervc.free.fr/rubrique4/confer121001.html) nous semble pertinent. En effet, il met en exergue différentes questions que nous pouvons nous poser, telles que "S'agit-il de transmettre, de proposer ou d'initier?", "Comment initier aux valeurs évangéliques?", "Pourquoi nous posons nous cette question de la transmission?", "Que transmettre?", "faut-il parler de 'référence' plutôtt que de 'valeurs'?"...
Toutes ces questions peuvent amener à une réflexion très intéressante: Donnez nous vos ressentis...

L'aumônerie...


L'aumônerie: travail en cercle à l'extérieur...


Les jeunes peuvent apprécier les cadres qui leurs permettent de vivre collectivement leur foi et de discuter de questions qui les préoccupent. Cela peut être rendu possible à travers des moments de pélerinage, nous pensons aux JMJ, aux rassemblement de Taizé...



Les aumôneries qui font suite aux années de caté sont aussi à privilégier afin de combler la soif et le désir des jeunes qui se posent des questionset désireux d'approfondir leur foi. Les mouvements de jeunes comme le scoutisme, le focolari (Mouvement ancré dans l'Église Catholique, dont la spiritualité est aussi vécue par des chrétiens d'autres Eglises, par des fidèles d'autres religions et également par des personnes sans appartenances religieuses; ouvert à tous, sans distinction de race, d'âge ou de culture.), etc.



Pour ceux que cela intéresseraient, allez jeter unn coup d'oeil au site suivant: http://www.pasaj.ch/decouvrir-taize-online-article1119.html


Pour le pélerinage de Chartres du 4 au 5 avril 2009, proposés aux étudiants, allez voir : http://chartres.meci.org/



Suite de la rythmo catéchèse (ou rythmocatéchèse)



Cette méthode consiste en un apprentissage qui se fait par des gestes.
Cela correspond à la mémorisation orale et rythmique des Evangiles.


Cette image est celle d'un livre sur les gestes d'enfants écrit par Zoe NYSSENS, Véronique SFORZA et Dominique OTTE.


Il nous est proposé la présentation suivante:



Le corps a une importance primordiale dans l'éveil à la foi des jeunes enfants. Les mouvements, le rythme, les gestes les invitent à vivre une démarche spirituelle de tout leur être et les aident à unifier le corps, le coeur et l'esprit. La gestuelle crée un lien entre le corps et la parole de Dieu, elle ouvre des chemins à la prière. Plus qu'un moyen d'intériorisation, c'est une pédagogie qui vise la construction de la personne et la relation avec dieu. se fondant sur la pédagogie des " pèlerins danseurs ". Les auteurs proposent ici une série de gestuelles simples, expliquées et illustrées. Elles permettront aux enfants d'apprendre à s'apaiser et se stabiliser, à s'orienter dans l'espace, à se mettre debout pour écouter et à percevoir le souffle qui les anime. Chacun trouvera ensuite une façon personnelle et créative de déployer sa prière dans l'espace, et chaque geste deviendra source de joie.


Les arts graphiques et visuels, tout comme la musique, sont aussi des moyens de transmission intéressants. Par exempe, les vitraux (voir image ci-dessous), les chants, les créations manuelles...


jeudi 19 mars 2009

Quelques méthodes de transmission

D'abord, il n'y a pas de méthodes au sens de "moyens efficaces" de transmission de la foi ou des valeurs chrétiennes. Le rôle du formateur chrétien peut se comparer au rôle du prophète Jean Baptiste, qui disait aux foules, qui venaient à lui: "Je suis la voix..." (Evangile de Jean 1, 19-28)
En effet, former chrétiennement, c'est être la voix qui indique la Voie. Autrement dit, c'est aider la personne formée à découvrir le Christ comme chemin de vie; comment la vie et l'enseignement du Christ dans les Evangiles peuvent l'aider à donner un sens à la vie en général et à sa vie en particulier.
Toutefois, il y a des moyens qui peuvent s'avérer utiles dans cette entreprise délicate, la formation chrétienne. Nous nous contentons ici d'en énumérer quelques-uns:
- examiner et comprendre les aspirations et interrogations des jeunes
- leur faire découvrir le Christ comme Dieu incarné, c'est-à-dire un Dieu qui a pris notre condition d'homme et donc capable d'ampathie, de prendre en compte notre personne dans toutes ses dimensions.
-intéresser les enfants et les jeunes. Cela peut se faire de diverses manières: la rythmo-cathéchèse par exemple.

A suivre...

Formation chrétienne en contexte de laïcité: une gageure?

La transmission semble une question majeure dans beaucoup de domaines aujourd'hui, en l'occurrence de l'éducation. Elle revêt une plus délicate importance dans la formation chrétienne puisqu'il faut comprendre ici transmission de la foi, des valeurs chrétiennes.Il n'a jamais été facile de transmettre, puisque transmettre suppose que la personne à qui on transmet accueille ce que l'on veut lui transmettre; et ça, personne ne peut prétendre le contrôler (l'apparence peut être mauvaise conseillère). Il est toutefois vrai que face à l'indifférence religieuse, aux volontés plus ou moins affichées d'évacuer la religion de l'horizon de la société, la formation chrétienne se révèle plus compliquée. nous essaierons dans un prochain message d'aborder la questions des voies d'une possible formation chrétienne dans un environnement social plus ou moins indifférent au religieux.

choix de l'enseignement catholique: motivation religieuse?

Le choix de l'enseignement catholique dans le contexte de la société laïque actuelle ne semble pas largement motivé par des raisons religieuses. Le choix est bien souvent 'stratégique', par rapport à la qualité de l'éducation donnée.
Toutefois, nous ne devons pas oublier que ces motivations spitituelles existent encore. Il y a des parents qui devant le risque de laïcisation et de sécularisation tiennent à assurer à leurs enfants une éducation chrétienne ou simplement spirituelle ( le cas de certains musulmans qui inscrivent leurs enfants dans l'enseignement catholique).
Quelles que soient les motivations des gens, l'enseignement catholique devrait veiller à une double exigence:
- être attentif à ne pas se laisser couler dans une sorte d'assimilation
- et par conséquent, tenir le cap de son projet éducatif dans son caratère propre qui suppose une propsition claire et courageuse des valeurs chrétiennes.
Il peut suffir de semer sans relâche; nul ne peut imaginer la suite d'une entreprise d'éducation dans les coeurs, les consciences, dans la vie future des individus...
(à suivre)

jeudi 12 mars 2009

Comparaison Enseignement public / Enseignement privé

Les points communs:

- mêmes objectifs: l'éducation des enfants

- mêmes formations, mêmes concours, mêmes programmes


Les différences:

- prise en compte de l'enfant comme un être multidimensionnel (intellectuel, moral, physique, humain, spirituel...)

- au niveau de l'encadrement et de la discipline

- au niveau des résultats

- les coûts

- carte scolaire: sectorisation et contournement

- au niveau de la sécurité

- la communauté éducative


Comment se fait le choix de l'un ou de l'autre?

- par obligation (impossibilité de contourner la carte scolaires par manque de moyens, d'informations...)

- par rapport aux "avantages" liés à l'enseignement privé

La question qui se pose: l'enseignement privé a-t-il tous les avantages qu'on lui décerne? Le public a-t-il tous les défauts qu'on lui reproche? La réussite ou l'échec d'un enfant est-il lié au type d'enseignement dans lequel il est formé?

Vous pourriez donner votre point de vue.

Sur ces questions on peut lire avec intérêt l'article de Caroline BRIZARD, "Pédagogie, résultats, effectifs... Ecole : Le match public / privé", paru dans le Nouvel Observateur n°2151 du 26 janvier 2006. (http://enseignement.nouvelobs.com/article.html?id=293159&mag=obs)

jeudi 5 mars 2009

A quoi fait référence l'adjectif "positif" dans le cadre de la laïcité?

Il ne faut pas prendre cet adjectif au sens où l'on dirait aujourd'hui ''discrimination positive'' par opposition à ''discrimination négative''.
La laïcité, en tant que telle, est un espace de liberté religieuse et de liberté des consciences. Elle suppose que chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle suppose aussi la liberté de choisir la religion que l'on veut. Dans ce sens, parler de laïcité positive est une redondance ou une tautologie inutile. Sinon, elle suppose alors qu'il y a effectivement une laïcité négative, ce qui serait un contresens voire un non sens.
Cependant, nous sommes tous d'accord qu'une chose bonne peut être mal utilisée. Cela peut tendre à jeter du discrédit sur la chose elle-même. Ainsi, un certain usage de la laïcité peut confiner à du laïcisme. Nous pouvons qualifier de laïciste tout comportement, toute loi, toute politique de nature à s'opposer aux libertés mentionnées ci-dessus. C'est sûrement cela qui pousse à distinguer, peut-être abusivement, une laïcité positive et une laïcité négative. Nous parlerions plutôt d'une laïcité ouverte et non agressive vis à vis des religions.

Allez voir le lien sur la caricature de la laïcité positive. Pour rire un peu!