jeudi 21 mai 2009

Prière à Dieu notre Sauveur

Fais-nous revenir vers Toi,
Dieu notre Sauveur.
C'est Toi qui donnes la vie;
avec Toi, nous sommmes dans la joie.
Seigneur, montre nous Ton amour.
Que dit le Seigneur? Il annonce
la paix pour son peuple et pour ses amis.
Oui, le Seigneur sauve ceux qui l'aiment;
Il est près de nous, et
Il nous donne le bonheur.
Psaume 84
Mais, quand pêchons-nous? Lorsque nous nous détournons de Dieu, en lui désobéissant. Quand nous avons pêché, Dieu nous aime-t-il toujours? Oui, Il nous appelle à revenir vers lui pour nous pardonner.

Dieu nous appelle à être ses amis. Mais, il nous arrive de faire ce qui est mal: Nous ne faisons pas toujours ce que Dieu nous demande, nous ne sommes pas toujours fidèle à l'Alliance de Dieu. Oui, nous sommes pêcheurs.
Mais Dieu ne change pas, Il est toujours fidèle. Même quand nous avons pêché, Dieu nous aime toujours; Il veut nous ramener vers Lui, pour nous pardonner; alors, nous serons avec Lui, nous serons sauvés.
Nous allons avec confiance vers le Seigneur, et nous Lui disons: "Pitié pour moi, Seigneur. Pardonne mon pêché. Rends-moi la joie d'être ton ami."

Et vous, qu'en pensez-vous? Dieu est-il toujours présent dans votre vie quand celle-ci ne suit pas le chemin que le Seigneur vous a donné?

Dieu nous aime toujours

Il y a des jours où nous sommes ''méchants'' à tel point que nos proches et surtout nos parents peuvent se dire qu'il y a de quoi se décourager. Il y a des jours où cela va très bien, et d'autres pas. Nous ne faisons pas forcément ce que Dieu nous demande.
Réflechissez tout seul, et posez vous ces questions:
Vous rappelez-vous un jour où vous avez été fidèle à Dieu?
Cela vous arrive-t-il de ne pas suivre le chemin de Dieu?

Le prophète Isaïe parle




Isaïe a vu que, souvent, les hommes ne font pas attention à Dieu.

Isaïe dit au peuple:
"Purifiez votre coeur,
cessez de mal faire,
apprenez à faire le bien."
"Courage! N'ayez pas peur.
C'est votre Dieu qui vient:
Il vient vous sauver."
Isaïe 1 et 35

Prière à Dieu qui nous aime toujours

Un homme qui avait du mal à aimer Dieu a écrit cette prière:

Je mets mon espoir dans le Seigneur,
Je suis sûr de sa parole.

Le veilleur est sûr de voir le jour venir,
et moi, je suis sûr du Seigneur.

Je sais qu'Il m'aime toujours;
près de Lui, je trouve le pardon.

C'est Lui qui nous délivre
de toutes nos fautes.
Psaume 129

mercredi 20 mai 2009

Dieu nous appelle à être ses amis...

Dans les livres que nous lisons, nous apprenons à connaître beaucoup d'hommes qui ont vécu avant nous.
Il y a 4 000 ans anviron, un homme vivait dans un pays que nous appelons aujurd'hui l'Irak, à l'est de la Palestine.
Cet homme avait un nom étranger: Il s'appelait Abraham. En relisant son histoire, vous comprendraez ce que Dieu veut faire avec nous.

Dieu appelle Abraham

Dieu dit à Abraham:
"Quitte ton pays, ta famille,
la maison de ton père;
et va dans le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi une grande famille."

Abraham partit, comme le Seigneur le lui avit dit.
Il se mit en route
vers le pays de Canaan (La Palestine)
Genèse 12

Il y a des personnes en qui nous avons confiance: un parent, un ami, un camarade.
Nous pouvons les croire, parce qu'ils disent la vérité, ils ne mentent jamais, et ils nous aiment bien. Alors, nous avons confiance.
Abraham a fait confiance à Dieu. Nous aussi, nous pouvons avoir confiance en Dieu: Il se fait connaître à nous, il nous appelle à être ses amis.

Abraham , l'ami de Dieu

Dieu dit encore à Abraham:
"Je suis Dieu.
Marche en ma présence, et sois parfait.
Tu seras père de beaucoup de peuples.
Mon alliance sera toujours entre toi et moi,
entre tes enfants et moi.
Je serai ton Dieu,
pour toi et pour toute ta famille après toi,
pour toujours."
Genèse 17

Comme Dieu le lui a demandé,
Abraham est parti vers la Terre Promise, la Palestine.
Nous aussi, nous pouvons avoir confiance en Dieu.

Dans le pays de Chaldée, Dieu a choisis Abraham.
Il l'a invité à tout quitter pour vivre avec lui.
Abraham a écouté la parole de Dieu, il est parti,
Et Dieu lui a dit: Je serai ton Dieu pour toujours.

Au milieu des hommes qui ne connaissent pas Dieu,
Abraham a eu confiance en Dieu.
Il a compris que Dieu est toujours avec nous,
Il s'est laissé guider par Dieu.

Oui, Dieu est avec nous, Il nous aime
Il nous connaît par notre nom,
Il nous invite à vivre avec lui,
Il veut que tous les hommes deviennent ses amis.

"Mon Dieu, je crois en toi,
j'ai confiance en toi.
Je veux âtre toujours ton ami."

Mais que signifie ''croire en Dieu"? Croire en Dieu, c'est connaître Dieu et avoir confiance en lui.
Dieu s'occupe-t-il toujours de nous? Oui, Il s'occupe toujours de nous, Il nous connaît et il nous appelle à être ses amis.

Et vous, êtes-vous un des amis de Dieu?

jeudi 2 avril 2009

Conclusion provisoire de notre réflexion

Comme nous l'avons déjà vu, la nécessité d'une formation chrétienne s'impose. Des raisons d'inquiétude existent, mais il ne s'agit pas d'être pessimiste sur l'avenir religieux de la France.
Objectivement, les églises se vident. Mais, cela ne voudrait certainement pas dire que les gens soient devenus moins croyants qu'autrefois. Des signes d'espoir existent même parmi les jeunes générations ; en témoignent les nombreux mouvements des jeunes chrétiens, comme le FRAT, les MEJ (Mouvements Eucharistiques des Jeunes), les pélérinages, les communautés nouvelles, etc.
Allez voir les liens à droite sur notre blog pour le FRAT et les MEJ , si ces thèmes vous intéressent.

L'importance de la formation chrétienne aujourd'ui




La culture et la civilisation françaises ont été profondément marquées par le christianisme. Cela était si vrai dans le passé qu'une réelle unité nationale a pu se réaliser autour de la religion chrétienne. L'histoire ayant beaucoup évolué, on en est aujourd'hui à une époque où le christianisme semble avoir disparu de l'horizon de la plupart des gens. Il ne semble subsister qu'à travers le patrimoine religieux, et des pratiques ''traditionnelles'', comme le baptême,
la profession de foi, le mariage et les obsèques.

La laïcité y a certainement joué pour beaucoup. Bien des sondages et une simple observation empirique de la société actuelle montrent bien un recul de la pratique religieuse et de la référence à une identité chrétienne des valeurs.



Si l'on considère les jeunes générations, il y a une différence considérable avec les générations de la France d'avant les années 60. Leur rapport au religieux a beaucoup changé et leur culture religieuse aussi. Objectivement, cette réalité peut paraître inquiétante pour l'avenir religieux de notre pays. Mathématiquement, on pourrait envisager trois situations possibles:

- la disparition éventuelle du christianisme
- le relativisme généralisé
- un certain paganisme (plusieurs croyances éclatées dans lesquelles chacun pioche selon le goût du jour)

Tout cela montre bien l'importance d'une formation chrétienne aujourd'hui.



A votre avis, quelle est ce monument si connu?
Mont St Michel - Chartres - Lourdes - Notre Dame
(Indice: Bernadette Soubirous)

vendredi 27 mars 2009

L'aumonerie de l'Institut Catholique de Paris: quelques informations

En réponse à la demande, voici quelques indications sur notre Aumonerie.

Cette aumonerie est ouverte aux étudiants des facultés et organismes de l'Institut Catholique de Paris. C'est un lieu d'échange et de découverte de la foi.







Située au cœur de l'Espace Vie Etudiante dans la Cour d'Honneur du 21 rue d'Assas, elle vous invite à vivre l'année universitaire avec d'autres étudiants soucieux d'approfondir leur foi et de mieux connaître le Christ.

L'aumônerie de l'Institut Catholique de Paris est affiliée à la Mission Etudiante et au réseau Chrétiens en Grande Ecole. A ce titre, elle participe aux grands évènements catholiques étudiants de Paris : messe des étudiants en novembre, pèlerinage de Chartres en avril, confirmation des étudiants à Saint Germain des Prés en juin….



Elle propose un accueil tous les jours à l'heure du déjeuner, l’animation des messes du mardi à Saint Joseph des Carmes et de multiples activités proposées par les étudiants (adoration du Saint Sacrement, groupe de prière à la manière de Taizé, ciné-débat, soutien scolaire, pèlerinage sur la route de Saint Jacques de Compostelle, etc…).

Vous trouverez toutes les actualités de la vie de l’aumônerie sur le blog de l'Aumônerie. (http://aumonerie-icp.blogspace.fr/)

Allez le visiter afin de vous faire une idée....

jeudi 26 mars 2009

Les valeurs...

Le site sur la transmission des valeurs (adresse: http://ervc.free.fr/rubrique4/confer121001.html) nous semble pertinent. En effet, il met en exergue différentes questions que nous pouvons nous poser, telles que "S'agit-il de transmettre, de proposer ou d'initier?", "Comment initier aux valeurs évangéliques?", "Pourquoi nous posons nous cette question de la transmission?", "Que transmettre?", "faut-il parler de 'référence' plutôtt que de 'valeurs'?"...
Toutes ces questions peuvent amener à une réflexion très intéressante: Donnez nous vos ressentis...

L'aumônerie...


L'aumônerie: travail en cercle à l'extérieur...


Les jeunes peuvent apprécier les cadres qui leurs permettent de vivre collectivement leur foi et de discuter de questions qui les préoccupent. Cela peut être rendu possible à travers des moments de pélerinage, nous pensons aux JMJ, aux rassemblement de Taizé...



Les aumôneries qui font suite aux années de caté sont aussi à privilégier afin de combler la soif et le désir des jeunes qui se posent des questionset désireux d'approfondir leur foi. Les mouvements de jeunes comme le scoutisme, le focolari (Mouvement ancré dans l'Église Catholique, dont la spiritualité est aussi vécue par des chrétiens d'autres Eglises, par des fidèles d'autres religions et également par des personnes sans appartenances religieuses; ouvert à tous, sans distinction de race, d'âge ou de culture.), etc.



Pour ceux que cela intéresseraient, allez jeter unn coup d'oeil au site suivant: http://www.pasaj.ch/decouvrir-taize-online-article1119.html


Pour le pélerinage de Chartres du 4 au 5 avril 2009, proposés aux étudiants, allez voir : http://chartres.meci.org/



Suite de la rythmo catéchèse (ou rythmocatéchèse)



Cette méthode consiste en un apprentissage qui se fait par des gestes.
Cela correspond à la mémorisation orale et rythmique des Evangiles.


Cette image est celle d'un livre sur les gestes d'enfants écrit par Zoe NYSSENS, Véronique SFORZA et Dominique OTTE.


Il nous est proposé la présentation suivante:



Le corps a une importance primordiale dans l'éveil à la foi des jeunes enfants. Les mouvements, le rythme, les gestes les invitent à vivre une démarche spirituelle de tout leur être et les aident à unifier le corps, le coeur et l'esprit. La gestuelle crée un lien entre le corps et la parole de Dieu, elle ouvre des chemins à la prière. Plus qu'un moyen d'intériorisation, c'est une pédagogie qui vise la construction de la personne et la relation avec dieu. se fondant sur la pédagogie des " pèlerins danseurs ". Les auteurs proposent ici une série de gestuelles simples, expliquées et illustrées. Elles permettront aux enfants d'apprendre à s'apaiser et se stabiliser, à s'orienter dans l'espace, à se mettre debout pour écouter et à percevoir le souffle qui les anime. Chacun trouvera ensuite une façon personnelle et créative de déployer sa prière dans l'espace, et chaque geste deviendra source de joie.


Les arts graphiques et visuels, tout comme la musique, sont aussi des moyens de transmission intéressants. Par exempe, les vitraux (voir image ci-dessous), les chants, les créations manuelles...


jeudi 19 mars 2009

Quelques méthodes de transmission

D'abord, il n'y a pas de méthodes au sens de "moyens efficaces" de transmission de la foi ou des valeurs chrétiennes. Le rôle du formateur chrétien peut se comparer au rôle du prophète Jean Baptiste, qui disait aux foules, qui venaient à lui: "Je suis la voix..." (Evangile de Jean 1, 19-28)
En effet, former chrétiennement, c'est être la voix qui indique la Voie. Autrement dit, c'est aider la personne formée à découvrir le Christ comme chemin de vie; comment la vie et l'enseignement du Christ dans les Evangiles peuvent l'aider à donner un sens à la vie en général et à sa vie en particulier.
Toutefois, il y a des moyens qui peuvent s'avérer utiles dans cette entreprise délicate, la formation chrétienne. Nous nous contentons ici d'en énumérer quelques-uns:
- examiner et comprendre les aspirations et interrogations des jeunes
- leur faire découvrir le Christ comme Dieu incarné, c'est-à-dire un Dieu qui a pris notre condition d'homme et donc capable d'ampathie, de prendre en compte notre personne dans toutes ses dimensions.
-intéresser les enfants et les jeunes. Cela peut se faire de diverses manières: la rythmo-cathéchèse par exemple.

A suivre...

Formation chrétienne en contexte de laïcité: une gageure?

La transmission semble une question majeure dans beaucoup de domaines aujourd'hui, en l'occurrence de l'éducation. Elle revêt une plus délicate importance dans la formation chrétienne puisqu'il faut comprendre ici transmission de la foi, des valeurs chrétiennes.Il n'a jamais été facile de transmettre, puisque transmettre suppose que la personne à qui on transmet accueille ce que l'on veut lui transmettre; et ça, personne ne peut prétendre le contrôler (l'apparence peut être mauvaise conseillère). Il est toutefois vrai que face à l'indifférence religieuse, aux volontés plus ou moins affichées d'évacuer la religion de l'horizon de la société, la formation chrétienne se révèle plus compliquée. nous essaierons dans un prochain message d'aborder la questions des voies d'une possible formation chrétienne dans un environnement social plus ou moins indifférent au religieux.

choix de l'enseignement catholique: motivation religieuse?

Le choix de l'enseignement catholique dans le contexte de la société laïque actuelle ne semble pas largement motivé par des raisons religieuses. Le choix est bien souvent 'stratégique', par rapport à la qualité de l'éducation donnée.
Toutefois, nous ne devons pas oublier que ces motivations spitituelles existent encore. Il y a des parents qui devant le risque de laïcisation et de sécularisation tiennent à assurer à leurs enfants une éducation chrétienne ou simplement spirituelle ( le cas de certains musulmans qui inscrivent leurs enfants dans l'enseignement catholique).
Quelles que soient les motivations des gens, l'enseignement catholique devrait veiller à une double exigence:
- être attentif à ne pas se laisser couler dans une sorte d'assimilation
- et par conséquent, tenir le cap de son projet éducatif dans son caratère propre qui suppose une propsition claire et courageuse des valeurs chrétiennes.
Il peut suffir de semer sans relâche; nul ne peut imaginer la suite d'une entreprise d'éducation dans les coeurs, les consciences, dans la vie future des individus...
(à suivre)

jeudi 12 mars 2009

Comparaison Enseignement public / Enseignement privé

Les points communs:

- mêmes objectifs: l'éducation des enfants

- mêmes formations, mêmes concours, mêmes programmes


Les différences:

- prise en compte de l'enfant comme un être multidimensionnel (intellectuel, moral, physique, humain, spirituel...)

- au niveau de l'encadrement et de la discipline

- au niveau des résultats

- les coûts

- carte scolaire: sectorisation et contournement

- au niveau de la sécurité

- la communauté éducative


Comment se fait le choix de l'un ou de l'autre?

- par obligation (impossibilité de contourner la carte scolaires par manque de moyens, d'informations...)

- par rapport aux "avantages" liés à l'enseignement privé

La question qui se pose: l'enseignement privé a-t-il tous les avantages qu'on lui décerne? Le public a-t-il tous les défauts qu'on lui reproche? La réussite ou l'échec d'un enfant est-il lié au type d'enseignement dans lequel il est formé?

Vous pourriez donner votre point de vue.

Sur ces questions on peut lire avec intérêt l'article de Caroline BRIZARD, "Pédagogie, résultats, effectifs... Ecole : Le match public / privé", paru dans le Nouvel Observateur n°2151 du 26 janvier 2006. (http://enseignement.nouvelobs.com/article.html?id=293159&mag=obs)

jeudi 5 mars 2009

A quoi fait référence l'adjectif "positif" dans le cadre de la laïcité?

Il ne faut pas prendre cet adjectif au sens où l'on dirait aujourd'hui ''discrimination positive'' par opposition à ''discrimination négative''.
La laïcité, en tant que telle, est un espace de liberté religieuse et de liberté des consciences. Elle suppose que chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle suppose aussi la liberté de choisir la religion que l'on veut. Dans ce sens, parler de laïcité positive est une redondance ou une tautologie inutile. Sinon, elle suppose alors qu'il y a effectivement une laïcité négative, ce qui serait un contresens voire un non sens.
Cependant, nous sommes tous d'accord qu'une chose bonne peut être mal utilisée. Cela peut tendre à jeter du discrédit sur la chose elle-même. Ainsi, un certain usage de la laïcité peut confiner à du laïcisme. Nous pouvons qualifier de laïciste tout comportement, toute loi, toute politique de nature à s'opposer aux libertés mentionnées ci-dessus. C'est sûrement cela qui pousse à distinguer, peut-être abusivement, une laïcité positive et une laïcité négative. Nous parlerions plutôt d'une laïcité ouverte et non agressive vis à vis des religions.

Allez voir le lien sur la caricature de la laïcité positive. Pour rire un peu!

jeudi 19 février 2009

Deuxième questionnement: la transmission des valeurs chrétiennes

Pourquoi transmettre des valeurs chrétiennes?
Tout d'abord, le fait de mettre ses enfants dans une école de l'enseignement privé n'est pas forcément motivé par des raisons religieuses, mais plus souvent par la recherche d'un cadre sécurisant et d'émulation.
De même, certains parents mettent leurs enfants au caté, simplement parce que les valeurs chrétiennes leur semblent utiles pour de meilleurs savoir vivre et savoir être des enfants. Mais l'éducation chrétienne ne s'arrête pas à une simple transmission de valeurs.
A la limite, nous pouvons dire que l'on a besoin ni d'écoles catholiques, ni de catéchisme, pour apprendre des valeurs chrétiennes
Elles sont essentiellement inscrites dans nos consciences individuelles, quelles que soient les cultures, les religions auxquelles on appartient, voire quand bien même on n'est pas croyant.

Cela revient-il à dire que le caté et la formation chrétienne soient inutiles?
Nous souhaiterions connaître votre avis sur la question.

Peut-on parler de laïcité positive?

Nous sommes tombés sur le blog de Catherine Kintzler. Elle met en exergue une expression que notre Président a utilisée à l'occasion de la venue du Pape en France en septembre 2008:

Laïcité positive ou négative?

(Réponse au discours de N. Sarkozy recevant Benoît XVI le 12 sept. 08)

En parlant une fois de plus de "laïcité positive", Nicolas Sarkozy sous-entend qu'il existe une laïcité négative. Mais le Président se trompe : la laïcité a posé plus de libertés que ne l'a jamais fait aucune religion.

C'est aux religions qu'il appartient de devenir "positives" en renonçant à leurs prétentions à l'exclusivité intellectuelle et politique : l'histoire des relations entre la République française et le catholicisme montre que c'est possible, et que c'est finalement une bonne affaire pour les religions.


Cette réflexion est tirée du blog, dont l'adresse est la suivante: http://www.mezetulle.net/article-22800376.html

Et vous, qu'en pensez-vous? Dans quelles conditions la laïcité peut être qualifiée de positive ou de négative?
Donnez vos impressions.

Paroles d'un enseignant: laïcité et liberté religieuse

Après quelques recherches de sites qui discutent de notre sujet, nous souhaitons nous attarder sur un article de blog écrit par un enseignant.
Celui-ci parle de la laïcité en tant que attribut de l'Etat.

"La laïcité est un attribut de l’État
"
par Aurélien Péréol, Enseignant
06.12.08

"La Cour européenne des droits de l’homme vient de débouter deux Françaises qui voulaient porter un “voile” à l’école. C’est un coup dur porté aux droits de l’homme.
L’État laïque n’est pas l’État de citoyens laïcs, comme un État catholique est l’État de citoyens (ou sujets ?) catholiques. L’État laïque n’a pas à commander un comportement “laïque” aux citoyens qui le composent, comme un État religieux impose une religion à ses citoyens-sujets. Le comportement “laïque” des citoyens n’existe pas. Il n’y a pas de personnes, ni de comportements des personnes, “contrevenants à la laïcité”. Pourquoi ? Parce que la laïcité est un attribut de l’État et pas un attribut du citoyen, encore moins un devoir du citoyen. La laïcité ne peut pas être une contrainte qui pèse sur le citoyen. C’est une contrainte de l’État qui libère le citoyen."

(lien du site: http://vieuxsinge.blog.lemonde.fr/category/laicite/)

Ainsi, cet enseignant pense que l'Etat laïque est un Etat qui favorise la libre pratique des convictions religieuses: vouloir porter à l'école le voile ne devrait pas être condamné, le faire c'est atteindre aux droits de l'homme.
Nous pensons que la perspective de cette position est que l'Etat laïque ne doit pas entraver les citoyens dans l'exercice de leurs droits, y compris celui de la liberté religieuse.

Sinon, comment comprendre cette condamnation?
Elle intervient dans le cadre de la Loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics.

jeudi 12 février 2009

Spécificité

La formation chrétienne vise à unir dans une même démarche, enseignement, éducation et proposition d'un sens pour la vie, et en l'occurence un sens chrétien de l'homme.
Paul Malartre, ancien directeur de l'Enseignement Catholique, affirme : "Le caractère propre de l'enseignement catholique, c'est de dire que tout le projet éducatif est fondé sur un sens de l'élève éclairé par l'Evangile. [...] Notre projet éducatif doit être éclairé par un sens de l'homme évangélique; cela veut dire, pour nous, éducation de toute la personne dans ses dimensions intellectuelles - nous sommes un établissement scolaire - mais aussi relationnelle, affective, spirituelle, religieuse... Notre projet éducatif ne s'appuiera pas seulement sur des notions d'efficacité, même s'il ne faut pas le négliger, mais sera aussi éclairé par l'esprit de Béatitudes. Nous avons à voir comment nous sommes interpellés par la parabole des Talents".
(Mathhieu, 25, 14-30)
(Paul MALARTRE, article sur la place et l'apport de l'enseignement catholique, Académie d'Education et d'Etudes Sociales, Repenser l'éducation nationale, Bayard, Paris, 2001, p.194)

Place de l'enseignement privé dans le système éducatif.

Il s'agit de voir les rapports entre l'Etat et les établissements privés. A ce sujet, nous pouvons citer la loi Debré du 23 décembre 1959: " L'Etat proclame et respecte la liberté de l'enseignement et en garantit l'exercice aux établissements privés, régulièrement ouverts. [...]
Dans les établissements privés qui ont passé un des contrats prévus, l'enseignement placé sous le régime du contrat est soumis au rôle de l'Etat. L'établissement, tout en conservant son caractère propre, doit donner cet enseignement dans le respect total de la liberté de conscience. Tous les enfants sans distinction d'origine, d'opinions ou de croyances, y ont accès
".
(Source: Google, recherche Loi Debré)

Nous nous apercevons que l'enseignement catholique, dans la ligne de cette loi, est un partenaire associé au service public d'éducation. Mais ce n'est pas uniquement par obligation légale que l'enseignement catholique est associé à l'Etat par contrat. Il constitue, pour l'Eglise, un espace de présence dans le monde de l'éducation, pour tous, dans une perspective missionnaire:
"
Allez, enseignez toutes les nations" Matthieu 28,19

Le Concile Vatican II affirme que c'est un droit pour l'Eglise de fonder et de diriger des écoles. Il rappelle que "l'exercice de ce droit importe au premier chef à la liberté de conscience, à la garantie des droits des parents ainsi qu'au progrès de la culture elle-même."
(Source : Vatican II, Déclaration "Gravissimum Educationis Momentum", sur l'Education chrétienne, edition du Centurion, Paris 1967, p.714)

La formation chrétienne et laïcité.

La formation chrétienne dans une société laïque pose-t-elle problème?

L'interrogation sur les buts et les modalités de formations chrétiennes dans un cadre de laïcité peut être interressant.

Un premier objectif consiste à favoriser la croissance des personnes en termes de liberté de conscience. De nombreux témoignages rapportent que la participation à un parcours de formation permet de fait une plus grande liberté personnelle. Tout en accédant aux trésors spirituels et culturels d'un héritage chrétien plus riche que ce que l'on imagine souvent, il s'agit également de prendre au sérieux les questions, voire les contestations, adressées à une démarche religieuse en général et à la foi chrétienne en particulier.

Un second objectif vise à permettre de mieux comprendre le monde dans lequel on vit, l'Eglise dans laquelle on prend place, en notant que les chrétiens sont appelés à servir le développement authentique de l'humanité, en son ensemble comme en chacune des personnes. Cette volonté de servir une vie bonne pour tous oriente les relations interindividuelles, mais aussi les engagements pour une société solidaire et fraternelle.

Nous pouvons encore retenir que les formations proposées favorisent une vie fraternelle, tant par le mode de relation entre intervenants et participants que par les solidarités qui se constituent entre ceux qui prennent part à un même parcours. Notamment dans le cadre du PIF et de la FARE, la formation de petits groupes de proximité est largement favorisée.

Ainsi se trouve promu un enrichissement de la vie sociale, qui est homogène avec une présentation de la vie chrétienne sous le signe de la fraternité, et qui permet une expérience ecclésiale sous le signe de la communion, tout en contribuant au dynamisme commun de solidarité. Il s'agit de manifester, notamment dans le cadre de la formation, que l'organisation d'une vie en Eglise ne va pas à l'encontre du développement de la vie commune pluraliste, tout au contraire. Ceci se vérifie également dans le déploiement actuel des communautés locales, des mouvements chrétiens, des services au bénéfice des personnes les plus fragiles, etc.

Cette réflexion est adaptée d'une recherche effectuée sur Exalead au sujet de la formation chrétienne, afin d'obtenir plus d'informations sur ce sujet. Après avoir été sur Spinoo, site sur lequel nous avons trouvé plutôt une spécificité institutionnelle, alors que le site d'Exalead nous a plus informé et nous amène à nous questionner davantage. Ainsi, nous tenterons dans le message suivant de problématiser nos propos sur un des ojectifs mentionnés précédemment.

mercredi 11 février 2009

Deuxième temps: Je suis sûr de ta parole.




Celui qui écoute la parole de Jésus est sûr de pouvoir connaître Dieu.
Il est sûr, il est solide, comme une maison bâtie sur un rocher.


Jésus nous dit:
" Celui qui écoute mes paroles
et qui fait ce que je dis,

celui-là ressemble à un homme
qui a bâti sa maison sur le rocher:
la pluie peut tomber, le vent peut souffler,
sa maison ne s'écroulera pas,
car elle est bâtie sur le roc." Matthieu 7

Mon Dieu,
je veux écouter ce que tu dis.
Ta parole est la lumière
qui éclaire mon chemin. Psaume 118

Dieu nous invite avec lui,
car il a quelque chose à nous dire:
il veut se faire connaître à nous.

Cette année nous viendrons ensemble
pour apprendre à mieux connaître Dieu.
Si nous faisons attention à ce qu'il nous dit,
nous pouvons le connaître et vivre avec lui.

Faisons ce geste: apprenons à connaître Dieu, dans notre vie de tous les jours...

mardi 10 février 2009

Il choisira!

Parler de formation chrétienne peut faire penser à une certaine perte de liberté de choisir. Ainsi, on entend parfois des parents dire qu'ils ne sauraient imposer le baptême ou le "caté" à leurs enfants. Mais l'enfant peut-il décider de ce qui est bien pour lui?


Il peut être utile de lire ici, ce que les évêques de France ont écrit dans le Catéchisme pour Adulte en 1996: "



"Les parents doivent se méfier des slogans du genre: 'il choisira plus tard.' Comme si le Christ ne venait pas sauver tous les âges de l'être humain! Il est donc normal qu'ils s'efforcent de conduire leurs enfants jusqu'au Seigneur, tout en sachant s'en remettre au mystère de la rencontre de Dieu et de chacun dans la liberté." (cf n° 568).



La dernière phrase de cette citation suggère justement que le rôle des parents est de mettre leurs enfants sur le chemin, même en ignorant ce que peut être l'histoire personnelle et unique de chacun avec Dieu.



Former chrétiennement, ce n'est pas formater, ni endoctriner; c'est ouvrir un chemin pour une rencontre bienfaisante avec le Christ qui a dit: "je suis la Lumière du monde; celui qui me suit, ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie." (Evangile de Jean 8, 12).

lundi 9 février 2009

Premier jour: Nous apprenons à connaître Dieu. Chercher Dieu

Pendant une semaine tu fais beaucoup de choses avec tes camarades.
Tu joues avec eux, tu vas à l'école pour apprendre le calcul, les sciences, l'histoire.
A la maison, tu lis des livres, tu regardes la télévision, et tu apprens ce qui se passe dans le monde.

Tu veux aussi apprendre à connaître Dieu.
C'est pour cela que tu vas au catéchisme.

Beaucoup de gens, dans le monde, cherchent comme toi à connaître Dieu.
Lis ce qu'un homme écrivait, il y a très longtemps.

Prière de celui qui cherche Dieu.

Mon Dieu, mon Dieu, je te cherche.
Mon âme a soif de toi,
comme la terre quand elle est sèche
et qu'elle attend la pluie.

Psaume 63

Tu nous a fait pour toi,
Seigneur,
et notre coeur te cherche
jusqu'à ce qu'il t'ait trouvé.
Je vais essayer régulièrement de mettre une petite réflexion sur notre sujet, comme un cours aux enfants de primaire concernant la formation dans la vie chrétienne.

jeudi 5 février 2009

Premier questionnement

Comment promouvoir des valeurs chrétiennes dans une république laïque dans le respect des consciences et des diversités?

Bienvenue

Notre blog parle de la formation chrétienne. Ce thème sera étudié à travers différentes perspectives. Ainsi, nous étudierons en quoi la transmission à l'école de la vie chrétienne est réalisée et dans quelles mesures. Quels sont les apports spécifiques de l'enseignement catholique dans l'éducation. La laïcité constitue-t-elle un handicap ou un atout dans l'enseignement privé?